Quantcast
Channel: Goofynomics
Viewing all 2375 articles
Browse latest View live

Un débat et un dialogue

$
0
0


(vous trouverez ci-dessous les vidéos de ma conférence-débat avec M. Jean Paul Gauzès et M. Bernard Deladerrière, qui a eu lieu à l’Université de Rouen le 21 février dernier. Le débat a été animé par mon ami Arsène Rieber, que je remercie pour l’organisation. Je remercie de même les intervenants pour leur extrême disponibilité et honnêteté intellectuelle, qui a permis d’avoir un débat où des positions différentes ont eu une représentation équilibrée. Ceci a d’ailleurs permis de mettre en valeur non seulement les divergences, mais aussi les points de contact, qui doivent bien exister, car au bout du compte nous sommes tous « sur le même bateau », ainsi qu’on le dit chez nous, dans l’Europe du Sud ! A suivre, vous verrez un échange de lettres avec un collègue qui avait assisté à la conférence et me signalait un article du Monde)





Le débat

Première partie.

Deuxième partie.

Troisième partie.

Quatrième partie.

Cinquème partie.

Sixième partie.

Septième partie.


Le dialogue



Cher Collègue,


venant après ce que vous nous avez dit ce matin  cetarticle du Monde de ce soir montre que vous n'êtes pas seul. Mais je demande encore  "Comment fait-on ? "


On ne peut faire l'impasse de l'Euro sans que l'Europe en souffre durement.

Vous nous direz peut -être comment on fait PRATIQUEMENT?


Merci cependant pour vos vues  très intéressantes.


Bien à vous



Cher Collègue,

je vous réponds de l'Italie. Notre analyse est partagée désormais au plus haut niveau. L'euro est un usine à chômage, et c'est le FMI qui l'avoue. De plus, l’euro est une sérieuse menace à la paix mondiale.

Je crois donc qu’en effet l’alternative soit de choisir entre Europe et euro. En tant que européiste convaincu, j’ajoute que comme personne ne peut détruire ce qui est un fait historique, géographique et culturel (l’Europe), c’est l’euro qui va succomber, et, comme le dit M. Rourke, le plus tôt, ce sera le meilleur. Plus qu’on tient en vie ce monstre, et plus qu’il exigera de victimes.

Rien moins que ça.

Je comprends bien que ce ne soit pas facile de l'admettre, mais il ne revient pas à nous de le faire, exactement comme il n’est pas soumis à notre décision, voire à une décision politique, d'admettre la force de gravité. Les impasses logiques de la construction européenne sont si évidentes que tout interlocuteur honnête, tel que M. Gauzès, ne peut pas s’empêcher d’en convenir. La réponse à ces impasses est souvent le rêve, le souhait, et je les comprends, ces souhaits, je les partages, même, et surtout j’essaye de comprendre en quelle mesure ils soient réalisables. Je crois qu’il n’y a plus de marge, et c’est aussi pour cela que je n’aime pas bousculer les hommes politiques, car leur situation me parait très inconfortable. Hier en Italie trois personnes se sont suicidés pour des raisons économiques. Vous comprenez qu’avec les progrès de la crise même les rêves, tout en étant gratuits, ne sont pas quelque chose que tout le monde puisse se permettre !

Il faut aussi dire que tous les interlocuteurs ne sont pas honnêtes, malheureusement. L’article que vous me citez fait référence à une étude de l’UBS qui était extrêmement peu honnête en termes politiques et scientifiques.

Sous le rapport « politique », il est clair qu’une étude faite par une banque suisse avait tous les intérêts à donner une image catastrophique d’un démantèlement de la zone euro, étant donné que la panique, savamment excitée, aurait pu attirer de l’argent dans ses caisses. Ceci est tellement évident qu’il ne faut pas être trop malin pour s’en rendre compte. De même, il n’était pas étonnant que avant que tout cela commence, l’unique étude franchement favorable au projet d’union monétaire fut One market one money, payé (ou, pour garder de l’élégance, financé) par la Communauté Européenne, qui avait déjà pris sa décision politique (et qui payait, soit finançait, pour qu’on lui dise que la décision qu’elle avait prise était juste) !

Tout mobile politique se réfléchit dans un ou plusieurs choix techniques, qui peuvent parfois échapper au lecteur non spécialisé. Par exemple, l’étude de l’UBS mesure la perte de Pib qui aurait lieu suite à une dévaluation, non pas en termes réels (donc, en termes de pouvoir d’achat des citoyens d’un pays dans le marché de leur pays), mais en devise étrangère et en termes nominaux. En d’autres termes, et en raisonnant a contrario, c’est comme si on vous disait que si l’euro se réévaluait de 100% par rapport au dollar, vous seriez plus riche du double. Vous aurez remarqué que cela s’est déjà passé dans l’histoire de l’euro : il est passe de 0.7 à presque 1.4 sur le dollar, soit une réévaluation de presque 100% (sur plusieurs années), mais nous ne sommes pas plus riche du double, et la raison est simple, cher collègue : vous avez continué à acheter votre baguette à la place du Vieux Marché, non pas à Time Square, et donc la variation de la valeur extérieure de la monnaie (de son taux de change) ne vous a rien apporté en termes d’augmentation ou diminution immédiate du pouvoir d’achat.

De même, les expériences qu’on a de dévaluation traumatique (et encore il faut voir si celle qui nous attend le serait), tout en étant par définition associée à une diminution du Pib national si on l’exprime en devise étrangère, ne sont généralement associée ni à une forte inflation, ni à une diminution du pouvoir d’achat des citoyens sur les marchés intérieurs.

Puisqu’on vous chante (pour mieux dire : puisque les journalistes à gages vous chantent, à vous comme à moi), une toute autre chanson, je pense qu’il vous pourra être utile de consulter sur le premier point le papier de Burstein et al (2005), et sur le deuxième point le papier de Weisbrot et Ray (2011).

Un journaliste, bien-sûr, n’est pas tenu à savoir tant de choses, et il n’est pas tenu non plus à ne pas faire du terrorisme. Il va de soi. En Italie le texte unique sur la finance prévoit, dans son article 185, que quiconque diffuse des informations fausses, qui soient susceptibles d’altérer les valeurs mobilières, puisse encourir en une détention de 1 à 6 ans. Il va de soi que la magistrature, dans son indépendance,  n’a jamais souhaité approfondir si la diffusion de nouvelles fallacieuses et tendancieuses telles que celles sur lesquelles le journaliste du Monde fonde sa brillante analyse puisse retomber dans le domaine d’application de cette loi, dont le bien-fondé n’a pas besoin d’explication. L’indépendance est telle si on ne peut pas la discuter, et il en est en cela des magistrats comme des banques centrales. On a parfois eu dans notre pays l’impression que ces deux pouvoirs se soient étayés l’un avec l’autre, mais je ne suis pas assez expert de l’histoire de mon pays pour vous donner mon avis sur cet aspect.

Si, par contre, vous souhaitez approfondir les détails techniques, les difficultés réelles, d’une sortie de l’euro (car elles existent, mais elles sont généralement de bien autre nature que celle qu’on nous présente dans les journaux payés, pardon : financés par le banques), je me permets de vous conseiller ces trois papiers d’économistes d’une certaine renommée (Bootle, Tepper, Sapir), ainsi que ce papier plus académique: Kawalec et Pytlarczyk.

Notre démocratie est malade parce qu’on se moque de nous, et ceci n’est pas un bon signe. Je suis extrêmement préoccupé.

Je vous salue bien cordialement de l’Europe.

Alberto




(giusto per ricordare una cosa, agli italiani. Con chi non fa il furbo sono molto lieto di dialogare, anche quando la pensa in modo opposto al mio, e posso farlo in tante lingue europee. Chi fa il furbo, per definizione non parla la mia lingua...)

Ucraina

Nomina sunt consequentia rerum: arubaito.

$
0
0
(ricevuto da fonte rigorosamente anonima... ma lo stile non è acqua e quindi #sevedeva chi è...)  

Apprendo in questo momento dal collega siciliano sposato con una giapponese (la quale vive in Giappone, lui è evidentemente un genio) che la parola giapponese per "lavoro temporaneo"è tratta dal tedesco.

Lo volete capire che Dio non gioca a dadi, bestie che siete?

Al massimo si fa una briscoletta.

Alberto, ci vuole un altro post. Mi sono slogato la mascella dalle risate. Mini-jobs nell'universo!!!!!!!

In effetti hai rubato parecchio!




(...altra risposta non ti rendo,
 se non lo far, che la dimanda onesta
si dee seguir con l'opera tacendo.) 

Titanic Europa

Se non conosci puoi giudicare...

$
0
0
A.s. (ante scriptum) delle 12:27: non è un cazziatone! (per quelli che lo hanno letto così...)


(... a seguito di questo post ho avuto questa cortese richiesta:

Wendell Gee 05 marzo 2014 10:41

"Ne deduco che i post lunghi son più facili da capire di quelli corti".

Non ho capito a cosa si riferisce.

Non le chiedo di spiegarmelo brevemente

che procedo ad esaurire non brevemente, come promesso...)




Al di là della qualità dell'informazione di Voltaire (io diffido di chi si appropria dei nomi di grandi del passato: il più inconsistente fra i commentatori economici italiani ha intitolato il proprio blog a Keynes...), mi pare che ti sfugga il senso di questo post, che pure è molto semplice.

Il metodo "ascolto tutte le opinioni e poi decido con la mia testa"è il metodo ortottero di controllo del dissenso, non è il metodo cartesiano di percezione della verità.

Una verità, nella mia esperienza, si impone per la propria coerenza interna, per la propria capacità di organizzare fatti in un quadro logicamente organico.


Ora, ammetto facilmente che sulla nozione di fatto ci sarebbe da discutere a lungo (fa bene 48 a parlare di "fattoidi"), che quale debba essere la cornice del quadro rimane imprecisato, in questa mia asserzione abbastanza superficiale, ecc.

Cerco di spiegarmi. Da decenni mi prendo gioco della più pericolosa categoria di imbecilli: i presuntuosi del "se non conosci non puoi gggiudicare". Ragazzi, a cosa serve la cultura? (intesa come capacità di lettura del reale che solo l'arte vissuta e i libri senza figure letti possono attribuirti). Ma è semplice! Serve proprio a evitare dolorose esperienze, e a evitare di perdere tempo. Perdonatemi: quante esperienza fa, nell'unità di tempo, il moscone che continua a cozzare contro il vetro? Vi sembra quello il modello da seguire? (rinvio a Frisch per capire come mai l'ape non lo faccia). La cultura è quadro coerente di lettura ed economia di tempo e di pensiero, non collezione di quarte di copertina dell'ultimo libro dell'ultimo Nobel per la letteratura kazako, o dell'ultimo saggio dell'ultimo giornalista anticasta, ecc. Questa è la buona descrizione di un cassonetto per la raccolta differenziata della carta, non della testa di un uomo di cultura.

Vedere un film demmerda sapendo che è demmerda per poter poi dire che è demmerda, ascoltare un imbecille sapendo che è un imbecille per poter poi dire che è un imbecille... Ragionare così significa partire dal presupposto che ciò che legittima un giudizio critico sia il consumo (di un film, di tempo)! Significa inoltre presumere che il proprio consumo, per quanto estemporaneo e inconsapevole sia, implichi conoscenza, comprensione. Non è così. Non tutti sono abbastanza ampi da comprendere certi contenuti, non è perché paghi un biglietto che capisci quello che vedrai, e d'altra parte ciò che legittima un giudizio critico è la coerenza della critica che viene portata (che a sua volta può benissimo prescindere dalla delibazione integrale dell'oggetto della critica stessa).

Il vetro è trasparente, ma impenetrabile per un moscone (e se è blindato anche per una pallottola).

A contrario, ciò che legittima una verità in quanto tale (ho detto una, non "la") è appunto la sua coerenza interna, il fatto che unisca molto puntini. "La" verità li unirebbe tutti, ma il problema è che non sappiamo quanti siano, per definizione. "Una" verità ne unisce molti. Una cazzata non ne unisce nessuno, anzi, passa accanto a tutti.

Ma naturalmente il metodo del "se non conosci non puoi giudicare", che sfocia nel metodo dell'"ascolto tutti e poi decido con la mia testa", è l'ideale per tener sotto controllo gli imbecilli, per il semplice e ovvio motivo che ne lusinga la stolta vanità, quella che li porta a credere, appunto, di avere una testa, e di poter formulare un giudizio, e, come presupposto, a poter credere che il giudizio si formi un un'ordalia nella quale tesi contrapposte si affrontano come pupi siciliani. Sono laureato in lettere (quindi sono colto, anche se il romanzo sul quale ho fatto la tesi l'ho letto solo sul Bignami), ascolto il dibattito fra due persone che parlano di cose che non capisco, e poi decido con la mia testa. Capito perché c'è l'euro? E capito perché tanti non laureati che un libro però l'hanno letto invece si sono accorti che l'euro è una sòla? Semplice!

È delle idee come degli uomini: la lotta più dura, l'unica vera, autentica, decisiva lotta è quella con se stessi.


Ma per far lottare un'idea con se stessa, cioè par apprezzarne l'ìntima coerenza, la consonanza, bisogna avere un certo atteggiamento e una certa preparazione, che non passa per le quarte di copertina dei nobel kazaki appiccicate lì, ma magari per un paio di versi di Leopardi che porti con te dalle elementari (quando erano le elementari! E nota bene: non è necessario capire subito quello che si impara, ma è utile portarlo con sé: omnia mea mecum porto...), non passa per i festoni di integrali tripli degli ingengnieri del "l'economia non è una scienza", ma magari per il due più due fa quattro, non passa per l'idea che siccome Kant non è scritto in formule, allora tutti possano capirlo e farsene un'idea "con la propria testa", ma magari per la capacità di esprimere in diversi linguaggi, possibilmente non tecnici, quei contenuti ai quali si può accedere solo se si possiede il linguaggio tecnico, per la capacità di riconoscere un linguaggio intellettualmente onesto quando lo incontri...

Lo shock culturale che avete avuto (se lo avete avuto, altrimenti meglio) atterrando qui, dipende da quanto ti sto dicendo, e Gianluca lo ha capito benissimo. Quindi, non sentirti in colpa se dopo aver letto questo blog non ti va più di andare da donaldiani, ortotteri, auritiani, et id genus omne. Non sei obbligato a sentire tutte le campane. Sei incoraggiato a rassegnarti al fatto che ce ne sono molte di fesse. Se ne senti una squillante, rassegnati: l'acustica non è una scienza esatta (tanto per fare un esempio), ma questo non è un buon motivo per non fidarsene...

Così, nemmeno io mi sento in colpa se dopo aver letto la nota di Foa non perdo tre ore cercando voci dissonanti in blog strampalati o nell'informazione di regime.

Poi magari mi sbaglierò. Ma tanto sbaglierei comunque. E allora preferisco risparmiare tempo, pensando che tanti libri senza figure mi siano serviti a qualcosa.

Ora è più chiaro?

(... salutami Voltaire, io la penso esattamente come lui: "Posso anche pensarla esattamente come te, ma preferisco passarti sopra con uno schiacciasassi piuttosto che stare a sentire anche solo per un minuto i tuoi insulsi argomenti". Diceva così, no? No!? Ma dai... Aridatece Cartesioooooo!)




P.s. delle 12:28 (da fonte rigorosamente anonima):

E inoltre una riflessione del collega che lavora a Notre Dame (Indiana non Parigi!) uno che co' li numeri cia''na certa dimestichezza.

Dopo aver coperto una lavagna di simboli:

"Beh Xwikxw, quando i calcoli sono troppo complicati qualcosa non va. Le cose importanti devono assumere una veste semplice. Possibilmente geometrica."
 
Giusto. Il valore estetico della verità è un fatto prima fisico che morale, e alla fine corrisponde sempre a una specie di principio di economia. E agli happy few lo ricorderò con le parole di una persona che ha tanto sofferto, e della quale ieri Piero Craveri, commuovendomi, ricordava lo sbigottimento nello scoprire che quelli sull'altra riva dell'Isonzo erano tedeschi (come vi ho ricordato qui):




Era caduto infatti in una specie di pantano, fra la roggia Brisighella e la roggia Scondüda, ch’era straripata, quest’ultima: in territorio di San Colombano al Lambro, in campagna, dov’erano andati “per san Péder”, a trovare certi parenti pieni di polli. Il dolce piano, quel pomeriggio, nel sole fulgidissimo, brusiva d’amori e di voli.

S’era cavata la giacca, s’era sporto avido, con il retino, per una preda di larve: e anche ditischi adulti, magari: così almeno riferirono i testimoni. Ma quei vigorosi nuotatori, subodorate le intenzioni del retino, (lo lumarono subito, dal sotto in su), via! s’erano spiccato come altrettante spole dall’erbe e dagli steli subacquei, dove pareva che invece ci dormicchiassero: e lui dietro! col suo retino, bravo! come ci fosse la probabilità di raggiungerli! In maniche di camicia com’era, teso fina all’ultimo il braccio, Dio com’era peloso!, perché aveva rimboccato la manica. Attaccandosi con la sinistra a un ramo, sì! finché il ramo si scerpò di netto: e lui parapùmfete!: dentro come un salame fino al collo.

Una nuvola di fango lo aveva subito circondato.

Quelli intanto bucarono via l’acqua come siluretti felici, scampati nei roridi e verdi regni, fra i capegli dell’erbe e dell’alghe: salvi dal loro profilo ellittico o parellittico, che offre, credo, un minimum di resistenza, che segna un optimum della forma natante. E devono aver raggiunto quest’ottimo nella pertinace evoluzione della discendenza, in un loro amore del meglio e poi del perfetto, educendo dalla grossolanità primigenia il garbo del capo, del corsaletto e dell’elitre, sforzandosi di tendere, tendendo all’ellisse, entro paludi, o gore morte nelle golene de’ fiumi: ogni acqua ferma un bacino da esperimenti, ogni specchio livido un mondo da perforare col pensiero: traverso generazioni e millenni raggiungendo il loro laborioso integrale isoperimetrico.

(da L'Adalgisa)

(la madre di tutte le prose. Avete visto la punteggiatura? Che tecnica! Perché così un po' ci si nasce, inutile negarselo, ma un po' ci si diventa. Non solo i ditischi: anche gli scrittori hanno i loro bacini da esperimenti...)

(e adesso chi può goda, e io me ne vado dall'on. Fassina...)

Non voglio fare un partito

$
0
0
(dopo una serata tanto piacevole quanto inutile...)


Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito. Non voglio fare un partito....











































































































OPPURE













































...mi fate un bel bonifico da 20 milioni di euro (perché un amico mio dice che ce ne vogliono 8) su questo conto corrente (però prima mi mandate un'email, altrimenti quando Paolo - il tesoriere - li trova ci rimane stecchito).


































































































































...e comunque non farò un partito.

Chiaro?

Disegnino?

Non serve, vero?

Buonanotte.

Chiamo io, senz'altro...






(...sento un certo movimento dal basso. Passo in bagno prima di andare a letto. Che anno difficile!)

Ascoli

Non vale una lira

$
0
0
Oggi esce Non vale una lira - Euro sprechi, follie: così l'Europa ci affama, dello stesso autore di L'Unione fa la truffa (2001), Mario Giordano. I servizi segreti di Goofynomics, infiltrati behind enemy lines, mi avevano procurato in ampio anticipo una copia del testo (in realtà me l'aveva mandata Giordano, però un po' di complottismo risveglierà la vostra attenzione).

Il nuovo testo è decisamente più ricco di sfaccettature del precedente.

Intanto, Non vale una lira riprende e arricchisce il tema portante di L'Unione fa la truffa: la descrizione dell'elefantiaca e farraginosa burocrazia europea, espressione di un delirio statalista di impianto sovietico, posta a servizio di un soggetto politico (la cosidetta "Europa", in realtà Unione Europea), inesistente nei consessi internazionali (come Giordano ricorda con impietosa ferocia), e del tutto latente dalla coscienza civile dei suoi ipotetici cittadini.

L'analogia fra URSS e UE (anzi: EURSS) non è poi così forzata e ha, a mio avviso, una matrice profonda, facilmente intuibile da chiunque abbia rudimenti minimi di economia. Nel momento in cui si impedisce al mercato più importante, quello della valuta, di funzionare, cioè di "prezzare" ogni valuta in modo compatibile col "peso" della rispettiva economia, si creano tali e tanti squilibri da rendere inevitabili interventi correttivi dello Stato. Il disegno dell'Eurozona è questo, chiaro e confessato dai suoi stessi proponenti: creare, tramite l'imposizione di una moneta unica a paesi diversi, squilibri tali da imporre ai cittadini l'accettazione di un progetto accentratore, statalista, astorico e antidemocratico: il fatidico "più Europa".

Giordano è molto abile nel colpire la fantasia del lettore con la descrizione dell'esilarante stillicidio di erogazioni insensate e di normative assurde che da questo super-stato in fieri già promanano. Se si tirano le somme, si vede che le cifre disperse a pioggia raggiungono un totale non disprezzabile, in cambio di un ritorno pressoché nullo. E la prima cosa che viene da domandarsi è: ma perché mai i suoi colleghi che della lotta alla casta e ai suoi sprechi hanno fatto una bandiera (e una comoda fonte di prestigio e reddito) difendono con tanto accanimento la madre di tutti gli sprechi? Al di là di ipotesi complottistiche di dubbia intelligenza, credo che il motivo sia di ordine ideologico: una generazione intera di ottimi giornalisti ha accettato in modo supino l'idea dei Giavazzi, dei Padoa Schioppa, degli Scalfari, secondo cui, dato che gli italiani sono incapaci di governarsi (per assioma), le regole europee, e in particolare gli accordi di cambio con un paese a valuta forte come la Germania, li avrebbero costretti a "moralizzarsi", a "darsi una regolata". Mettendo un po' più in alto l'asticella della competitività, le imprese italiane sarebbero dovute diventare più competitive. Posti di fronte all'alternativa della disoccupazione, i lavoratori italiani avrebbero dovuto moderare le proprie pretese salariali.

Questo preteso impatto moralizzatore dell'Europa sul tessuto economico e politico del nostro paese non c'è stato perché non ci poteva essere. Sfuggiva, ai Soloni sopra citati, un dato ovvio: la moneta unica, in quanto veicolo di integrazione finanziaria, rendeva più facile, non più difficile, indebitarsi, per tutti gli operatori (pubblici e soprattutto privati) del Sud Europa, soprattutto in un momento nel quale i loro redditi venivano decurtati in termini reali.

I Giavazzi, i Padoa Schioppa, gli Scalfari ritenevano che un sistema dove indebitarsi è più facile avrebbe ridotto il ricorso al debito. Geniale, vero? I risultati si sono visti.

Ma soprattutto l'impatto moralizzatore dell'Europa non poteva esserci perché l'Europa non è più "morale" di noi. Con grande opportunità e precisione Giordano smonta i luoghi comuni autorazzisti che la generazione dei Soloni ci ha inculcato, per distruggere la nostra coscienza nazionale, nel momento stesso in cui ne lamentava la mancanza. Ad esempio, Giordano documenta che non siamo noi i soli a non utilizzare i tanto decantati "Fondi strutturali europei": altri paesi hanno ritardi comparabili o superiori, e, soprattutto, quando usano questi fondi non ne fanno un impiego molto più produttivo del nostro. Il contributo comunitario alla sagra del castrato vale quanto quello al Festival del fuoco organizzato in Inghilterra (anche se, magari, nel primo caso le braci un'utilità ce l'hanno).

E naturalmente il pesce puzza dalla testa. L'immane spreco di risorse determinato dalla doppia (anzi tripla) sede del Parlamento Europeo, conseguenza dell'opposizione nazionalistica della Francia, che desidera mantenere a Strasburgo le riunioni plenarie, è molto opportunamente ricordata nel testo, insieme al cinismo con il quale un'intera classe dirigente difende i propri privilegi mentre ordina ai suoi sottoposti la macerazione della carne.

Di tutti questi infiniti fatti, che messi in fila fanno una bella cifra, in Italia naturalmente non si parla, perché non se ne deve parlare.


Se il discorso finisse qui, sarebbe tutto sommato sterile: la solita chiamata agli scudi "anti casta", strumentalizzabile in senso ortottero in funzione di un messaggio antipolitico di corto respiro. Ma l'analisi di Giordano non si esaurisce a livello aneddotico (livello, aggiungo, da non disprezzare, perché se è pur vero che le foglie non devono nasconderci l'albero, è anche vero che l'albero si riconosce soprattutto dalle foglie).

Con grande semplicità, Giordano tronca alla radice i luoghi comuni che maggiore impatto hanno sulle menti meno scaltrite, a cominciare dal primo, quello che "l'Europa ci ha dato la pace" (e quindi, come dire, tanti suicidi sono il biglietto da pagare per evitare un numero maggiore di vittime). Ma, si chiede Giordano "Davvero esiste una relazione causale fra le grandi organizzazioni sovranazionali e la cessazione dei conflitti? E se è così, come si spiegano le guerre che nella storia hanno visto protagonisti i grandi imperi (da quello austroungarico a quello ottomano, dall’Urss agli Usa) sia all’esterno sia al loro interno?" La risposta la sappiamo: non è perché hanno firmato un pezzo di carta che gli uomini smettono di combattersi, ma è perché hanno smesso di combattersi che firmano un pezzo di carta. Oggi l'euro è fonte di tensioni, è nemico della pace in Europa, e questo Giordano lo vede e lo afferma con grande precisione. Ci permettiamo di sintetizzare così il suo messaggio: il disegno europeo è quello del superamento dei rischi di nazionalismo tramite la certezza dell'imperialismo. Non è difficile intuire a cosa porterà.

"Ogni generazione ha avuto la sua guerra mondiale. Noi abbiamo avuto l’euro".

Questo l'incipit del suo testo, un incipit forte, ma diventa ogni giorno più plausibile. Nulla servono a nascondere questa realtà i non-argomenti euristi. Ha gioco facile Giordano nel mettere in evidenza la natura scioccamente fideista, la vacuità strutturale delle argomentazioni euriste, che si defilano sistematicamente dal confronto coi fatti, salvo ricorrere a suggestive evocazioni di precedenti storici del tutto scorrelati dalle dinamiche attuali (l'Argentina, Weimar...). L'ignoranza dei più basilari principi di economia trasuda da ogni argomento a favore, e non ci sarebbe nemmeno bisogno (anche se male non fa) di ricorrere all'auctoritas dei tanti economisti che dalle cattedre più prestigiose del mondo hanno definitivamente condannato questo esperimento. Ai cittadini è stato prima suggerito e poi imposto di non fidarsi della propria percezione, ma questo gioco non potrà durare.

È anche estremamente efficace la distruzione che Giordano fa, nella seconda parte del libro, del mito del "più Europa". L'Europa ha già iniziato la propria ritirata, commenta Giordano ricordando una serie di decisioni che di fatto limitano o negano la libertà di circolazione dei cittadini europei all'interno dell'Eurozona (inibendo la mobilità del lavoro, che, già minima in Europa, sarebbe tuttavia la valvola di sfogo che la teoria economica prevede in caso di unioni monetarie infelici)! La moneta non ha creato lo Stato, e in fondo è meglio così: c'è da tremare pensando a cosa sarebbe in grado di fare uno Stato europeo i cui membri sono divisi su tutto, soprattutto in politica estera, come molto opportunamente Giordano ci ricorda.

Bene: ora la buona creanza vorrebbe che io trovassi qualche difetto nel testo, per equilibrare questo panegirico. Ci sarebbe un modo molto semplice (e molto sleale) per farlo, quello che è stato applicato, per esempio, al mio, di testo: valutarlo in funzione di un modello di lettore "ideale", opportunamente scelto dal recensore in modo da evidenziare l'incapacità del libro di rivolgersi ad esso! Certo, Non vale una lira non sarà mai adottato come testo universitario, e naturalmente non sarà mai letto da un piddino, essendo stato scritto da un giornalista di provenienza Mediaset. Personalmente tendo a vedere in questi due limiti dei vantaggi, ma questa è una mia opinione.

E allora chiuderò con due ringraziamenti a Mario Giordano.

Il primo è per aver capito quali sono state le motivazioni che mi hanno spinto a scrivere il mio libro.

Il secondo è per avermi segnalato la presenza di Mister Una Proposta. Mal comune, mezzo gaudio. Ho avuto anch'io il mio Mister Una Proposta: si chiamava Mister Gesto Eclatante.

E, così come il tuo Mister Una Proposta di proposte non ne ha mai fatte, caro Mario, così il mio Mister Gesto Eclatante non ha mai fatto, appunto, un gesto eclatante, nonostante io, com'è noto, una proposta gliel'avessi fatta: "Guardi, dall'altra parte della strada c'è un distributore: lei vada lì e si dia fuoco, che noi la filmiamo col telefonino e la mettiamo su Youtube".

Non è con i "gesti eclatanti" e con le "proposte" che si cambieranno le cose, ma diffondendo il più possibile una visione equilibrata della realtà. Il testo di Mario Giordano contribuisce a questo scopo con molta efficacia e con na rara coerenza fra mezzi e fini divulgativi.

Regalatelo a quelli che amate (inclusi i presenti).




(...per inciso: Mario Giordano coordinerà la tavola rotonda fra leader politici che chiuderà il nostro incontro del 12 aprile. Avete ancora sei giorni per acquistare il biglietto a prezzo ridotto...)

Il Pil dell'Italia

$
0
0
Oggi @cigolo, che vi consiglio di seguire su Twitter, ha pubblicato questo grafico, che in qualche modo ci rinvia a questo post. Cigolo è un bravo ragazzo, anche se ho qualche dubbio su alcune sue interpolazioni (le vedo un pochino "linkiestike", non so come spiegarvi, ma lui sicuramente è in buona fede ed è una fonte di utilissime informazioni).

Poi mi è passato del tutto di mente.

Ora sono alla ricerca di soldi.

Un modo per farseli dare è spiegare a chi vuoi che te li dia perché dovrebbe farlo: sostanzialmente, perché lui ha da perdere più di te. A questo scopo mi sono andato a cercare anch'io le serie storiche secolari del Pil dall'Unità d'Italia ai giorni nostri, e le ho trovate dove sapevo che erano, cioè qui. Mi servivano appunto a far capire ad alcune persone che io non sto facendo fund raising, ma simonia: vendo indulgenze, come un vescovo dei bei tempi andati.

Ma tralasciamo queste piccole miserie, veniamo ai dati.

Le serie di contabilità nazionale vengono presentate in quattro tronconi con osservazioni terminali sovrapposte: 1861-1911, 1911-1951, 1951-1970, 1970-2010. Il motivo è che nel calcolare il Pil in termini reali (cioè a prezzi costanti) è necessario ogni tanto aggiornare la base dei prezzi. Misurare il Pil del 2010 con i prezzi del 1911 non avrebbe molto senso, fra l'altro perché i prezzi relativi dei diversi beni sono cambiati.

(Esagerando un po', ma per farvi capire, vi ricorderete che nel Medioevo la peste si diffondeva perché i vestiti erano una cosa così preziosa (e la medicina una scienza molto dura - de coccia, come l'economia oggi) che i parenti del defunto preferivano indossare i suoi abiti, anziché bruciarli come sarebbe stato consigliabile fare. Da qui la diffusione del contagio. Ma oggi c'è la Ciiiiiiiiiiina e non c'è più l'accordo multifibre, e quindi vestirsi costa molto di meno. Se valutassimo i vestiti prodotti oggi col loro prezzo del 1911 (o del 1348) sembreremmo più ricchi.)

Il fatto che le serie siano "overlapping" (cioè che abbiano un'osservazione sovrapposta) permette di calcolare comunque una serie continua dei tassi di crescita dell'economia italiana, che è questa qui:


Vediamo diverse cosuccie, alcune molto evidenti, altre di meno. Ad esempio, è evidente la distruzione causata dalla seconda guerra mondiale, con una serie di tassi di crescita negativi a due cifre che portarono l'economia italiana a contrarsi del 53% (cumulato) dal 1940 al 1945. Certo, oggi non siamo nelle stesse condizioni, direi. Forse bisognerebbe ricordarlo ai "tantormaisti", a quelli che "tanto ormai è inutile uscire dall'euro perché l'Italia è distrutta, non avremmo più beni da vendere perché siamo deindustrializzati, ecc.".

Dai, ragazzi, non scherziamo...

È anche evidente la ripresa post-bellica, folgorante come tutti gli episodi di crescita finanziati coi soldi altrui (la Spagna di Zapatero o l'Italia del piano Marshall, per dire). In soli quattro anni l'Italia superò e raggiunse il valore prebellico (quello del 1939).

Poi ci sono alcune sfumature. Ad esempio, andiamo a vedere gli altri picchi negativi, quelli fuori dai periodi bellici. Questo è l'elenco, in ordine di importanza:

Lo shock del 2009 è il più grande in ordine di importanza dopo quello del 1867 (del quale Alessandro Guerani potrebbe sicuramente raccontarci il come e il perché), più grande perfino di quello del 1914 (del quale non abbiamo bisogno che nessuno ci spieghi il perché).

Insomma: il più grande shock subito dall'economia italiana da quasi 150 anni a questa parte. Non c'è male.

Ma aspettate, perché in economia le dimensioni contano, ma non sono tutto. Anche in economia conta la persistenza. Guardate una cosa: allo shock del 1867 (in effetti, dopo molti shock negativi, anche minori, tranne quelli che si son verificati in tempi bellici) segue un rimbalzo. Nella storia italiana sono relativamente pochi gli episodi di shock negativi che si susseguono. Gli episodi di decrescita del prodotto in tutto sono 30. La serie più lunga si è verificata con la seconda guerra mondiale: sei tassi negativi in fila. Le altre serie sono state di due tassi negativi, e se ne sono contate sette: 1871-1872, 1914-1915, 1918-1919, 1930-1931, 1933-1934, 2008-2009, 2012-2013. Notate che le prime tre sono legate a noti eventi bellici  (a casa nostra o altrui), le due successive alla crisi del '29, e poi siamo ai giorni nostri. Nei restanti 30-6-2x7 = 10 casi, fra i quali quello del 1867, a ogni tonfo è subito seguito un rimbalzo positivo.

Poi c'è un altro dettagliuzzo. Vi ricordate "gli ingenui apologeti del cambio flessibile"? Sì, insomma, sarei io, secondo i seriosi studiosi di carte dei cioccolatini, quelli che pensano di sapere cosa sia il gold standard, insomma, quelli lì, quelli "de sinistra". Porelli. Vi faccio vedere il tasso di cambio effettivo nominale dell'Italia nel periodo dopo il primo shock (quello del 1867):


(il grafico è tratto da qui). Vedete cosa stava facendo il tasso di cambio effettivo nominale dell'Italia dopo lo shock del 1867? Stava cedendo, e a occhio (di più non si può fare, chiederò agli autori se mi mandano i dati) direi di un buon 17%. Questo non ha evitato i problemi del 1871, ma certo non li ha aggravati. Notate un altro dettagliuzzo che gli euronzi dimenticano. Vedete cosa c'è scritto sopra il grafico? European Paper-Currency Regimes. E che vuol dire? Vuol dire che Portogallo, Spagna, Italia e Russia avevano adottato il corso forzoso, quello che oggi gli scienziati chiamano moneta fiat (che si crea col clicdelmouse), e poi vi raccontano che è nata dopo il Noxon shock del 1971 (quando Nixon sospese la convertibilità in oro del dollaro). Dal che deduciamo che il tempo è elastico, come la pelle degli scienziati de cujus, visto che il corso forzoso in Italia c'era da un bel po' (e chi ha fatto un licei decente dovrebbe ricordarsene). Altro che gold standard! La periferia ne è sempre stata fuori, e ha spesso e volentieri lasciato che il suo cambio fluttuasse, cosa che nell'euro non è possibile nei rapporti interni.

Scusate se vi annoio con questi dettagli, ma bisognerà pure che capiate quanto soffro quando sento parlare certi esperti di periferia...

Ma cosa sta succedendo invece oggi al nostro cambio effettivo nominale?


Ma certo! Oggi che siamo così bravi, lo abbiamo rivalutato!

Insomma...

Non è che siamo stati proprio noi, a dire il vero. Il cambio lo decide, in teoria, il Consiglio dei ministri (insomma, l'Ecofin) e poi la Bce dovrebbe mettere in pratica le sue indicazioni . Diciamo che è stata la Germania, che facciamo prima. Il fatto è che in questo modo, dopo essere riemersi dallo shock del 2009, mantenendo l'euro sopravvalutato (e con le politiche di austerità, e che con tutto il resto che sapete), siamo riusciti a scivolare di più di 4 punti fra 2012 e 2013 (che nel grafico non si vede).

(ah, perché non sapevate che è l'Ecofin! Ma sui Trattati c'è scritto, vedete, all'art. 219 secondo comma del TFUE: "In mancanza di un sistema di tassi di cambio rispetto ad una o più valute di Stati terzi, come indicato al paragrafo 1, il Consiglio, su raccomandazione della Commissione e previa consultazione della Banca centrale europea, o su raccomandazione della Banca centrale europea, può formulare gli orientamenti generali di politica del cambio nei confronti di dette valute. Questi orientamenti generali non pregiudicano l'obiettivo prioritario del SEBC di mantenere la stabilità dei prezzi".L'avete sentito voi l'Ecofin ultimamente? Chi è il membro italiano dell'Ecofin? Ragazzi, a maggio c'è l'appello...)

(...scommettiamo che da domani lo sapranno tutti?...)

Sintesi: oggi non solo non abbiamo flessibilità nei rapporti interni, ma in media abbiamo anche rivalutato perché si volle vosì colà dove si puote. Allegria! Si stava in effetti meglio quando si stava forse peggio!

I dati mostrano anche un'altra cosa. Nel periodo fra le due guerre la variabilità della crescita è stata molto maggiore che negli altri (la serie si "agita" di più, come avevamo visto anche qui), e si vede anche che prima della seconda guerra mondiale la crescita media era più bassa di quanto non lo fosse dopo, e che all'inizio degli anni '80 la crescita slitta verso il basso.

Possiamo considerare i tassi di crescita del grafico qua sopra come i famosi "lanci della monetina" di questo post, e sommarli. La differenza è ovvia: in questo caso la variabile che andiamo a cumulare (il tasso di crescita) non vale solo -0.5 o +0.5: può assumere qualsiasi valore (ragionevole). Il principio però è lo stesso: così come i lanci della monetina erano la variazione della nostra passeggiata aleatoria (una passeggiata molto particolare e della quale i matematici devono ancora spiegarci tutti i segreti), così i tassi di crescita del Pil sono per costruzione la variazione del nostro Pil, e sommandoli otteniamo, per forza di cose, la serie del Pil. Eccola qui:



(ho preso il logaritmo dell'indice ricostruito partendo da 1861=100 per i motivi che forse ricorderete e che ho esposto qui).

Una lettura istruttiva, non trovate? Quelli con l'occhietto allenato vedranno ad esempio che all'inizio degli anni '80 abbiamo un problema. La crescita si pone su un sentiero decisamente meno ripido (la pendenza del logaritmo del Pil si riduce, e la pendenza di un grafico logaritmico coincide con la crescita della variabile rappresentata. È anche interessante osservare che dal 1861 al 1939 la crescita prosegue in modo pressoché rettilineo (se pure con ampi disturbi), cioè cun una media sostanzialmente costante. Ma qui siamo nel campo delle impressioni. Per una lettura meno "impressionista" della serie ci occorrerebbero alcuni strumenti che prima della famosa storia del pollo dispero di potervi dare. Usandoli potremmo capire perché trovo un po'"linkiestike" certe interpolazioni. Il fatto è che per far passare una tendenza in mezzo a dei dati, prima bisognerebbe capire di quale natura è verosimile che la tendenza dei dati sia. Il discorsetto (che rimane aperto) sulla passeggiata aleatoria serve appunto a questo, ma non c'è fretta...

Intanto, abbiamo fatto un ripassino di statistica, e abbiamo visto i numeri: male non fa.



(...e ora torno a chiedere soldi, che, come saprete, sono la materia prima di ogni rivoluzione. Purtroppo io, a differenza di lui, non sono stato contattato dai servizi segreti tedeschi. Quando incontrate quelli del "movimento dal basso", che poi sono anche quelli del "gesto eclatante", e del "tu non fai niente perché stai dietro a una tastiera", mi fate una cortesia? Dategli il mio numero di cellulare, e ditegli di passarlo alla CIA, che se chiama famo prima. Io proporrei di chiamare la nostra rivoluzione democratica "Rivoluzione indaco". Un colore che ha un indubbio pregio: nessuno sa cosa cazzo sia. E in questo somiglia molto, in effetti, ai movimenti "dal basso". Buona notte, volgo disperso che nome non ha...) 


Dio c'è! (5)

$
0
0
Chi je tocca nun se 'ngrugna.


(...con un ringraziamento a Ivan Boni che ha arrecato la lieta novella. Ripeto: niente di personale, è solo che, come dicevano gli antichi, l'esperienza è la madre di ogni scienza, compresa quella economica. E voi ormai di scienza ne avete abbastanza. Mi sembra giunto il momento che essa si diffonda presso altre categorie che hanno maggiori responsabilità delle nostre quanto alla diffusione di messaggi più o meno corretti, no? E allora avanti così, Cottarelli, spiega tu, con qualche buon esempio, quella cosa che io continuo a spiegare a parole senza essere capito dagli interessati...)

I gatekeeper 3.0 sul Viale del tramonto

$
0
0
Non ho mai nascosto la mia non eccessiva stima per i padri nobili in generale, e per Guido Viale in particolare. Se ne è parlato in questo blog, e non credo di dover spiegare per l'ennesima volta per quale motivo chi pensa di poter fare la filiera corta con la valuta forte non merita nemmeno di essere considerato come interlocutore. Occorre certo confrontarsi, oggi più che mai, ma dato che il tempo è poco mi permetto sommessamente di far notare che non vale la pena di farlo con chi è ortogonale rispetto a quel minimo di logica elementare che rende il confronto fruttuoso. Per questo tipo di "interlocutori", quelli che non si arrendono nemmeno all'evidenza, c'è la tanto accogliente quanto (di questi tempi) vorace pattumiera della SStoria. È lì, a bocca aperta, e non vede l'ora di inghiottire quei personaggi che ancora pensano di poter campare di rendita in nome di non si sa bene quale glorioso passato.

L'ultima uscita di Viale, quella nella quale ha confessato che la Lista Tsipras ha come scopo quello di intercettare il dissenso nei riguardi dell'euro, è un gigantesco QED del quale non avevamo bisogno, e anche un colossale errore politico, per due motivi.

Il primo, più "alto" e strategico, è quello che ho spiegato intervenendo al dibattito Titanic Europa promosso da Stefano Fassina: chi continua con la cialtronesca, demagogica e populista identificazione di euro ed Europa si prende la tragica responsabilità politica di alimentare reazioni nazionaliste. Il motivo è molto semplice: l'euro è un tragico errore economico, storico e politico. Questo tutti lo sanno e tutti lo ammettono tranne il dr (forse) Viale. Chi continua a identificare il bambino Europa con l'acqua sporca euro, quindi, sarà il diretto responsabile politico delle reazioni che tenderanno a gettare l'uno con l'altra. Se si dice alla gente che l'euro è l'Europa (come fa il dr Viale nel simpatico spezzone sopra citato), inevitabilmente la gente rifiutando (a ragione) l'euro rifiuterà anche (a torto) quello che è un percorso storico, culturale, politico di per sé non negativo: il percorso di integrazione europea. La scelta oggi è fra euro ed Europa. Gli intellettuali senza virgolette lo sanno. Quelli italiani pare di no.

Il secondo errore politico è di ordine tattico. Non è la prima volta che il variopinto mondo della sinistra "critica"commette l'errore di effettuare una operazione di gatekeeping per poi confessarlo. Questo dimostra che la sinistra "critica" non è in grado di imparare dai propri errori. L'inverecondo spettacolo del Manifesto e di sbilanciamoci.info col cappello in mano, intenti a sollecitare dai propri lettori i mezzi finanziari necessari per poterli disinformare meglio, per poter condurre dibattiti ancor più orientati, per poter alimentare sogni sempre più lisergici, evidentemente non è valso a far prevalere un minimo di razionalità e di reale apertura.

E i risultati già si vedono.

La lista degli "inutili intelligenti" (come li chiama Massimo Rocca) sta già collassando. Non è più il tempo della menzogna e del dilettantismo: tempus mutationis advenit.

Parce sepultis.

Rast!

Lievi imprecisioni sul Fiscal compact (1)

$
0
0


Il Fiscal compact preoccupa molto i nostri politici. Può capitare che qualche volta l’eccesso di zelo li spinga a profferire delle lievi imprecisioni. Si sente spesso parlare di aggiustamenti dell’ordine di 50 e passa miliardi all’anno, ma questa cifra è basata su un ragionamento sbagliato. In realtà potrebbero essere di meno, o anche di più. Per capire come mai, bisogna aver presente che cosa il Fiscal compact richieda esattamente. Il testo stabilisce che:


“When the ratio of their general government debt to gross domestic product exceeds the 60 % reference value mentioned under Article 1 of Protocol (No 12), the Contracting Parties shall reduce it at an average rate of one twentieth per year as a benchmark”.

Vediamo cosa significa in pratica, ipotizzando un’applicazione nell’esercizio 2015, a partire dalla situazione a fine 2014.

A fine 2014 il Fmi prevede un debito a 2119.3 miliardi di euro con un Pil a 1591.9 miliardi di euro. Il rapporto debito/Pil sarebbe di 133.1%, cioè 73.1 punti sopra al 60%. Dato che il 60% del Pil è 955.2 miliardi, qualcuno ragiona così: lo scarto fra stock effettivo e desiderato è 2119.3-955.2=1164.1, e la correzione deve essere 1/20 di questo scarto, cioè 58 miliardi.



Però le cose non stanno così.

Infatti, quello che deve diminuire di un ventesimo è il rapporto fra debito e Pil fra 2014 e 2015. Questo rapporto deve cioè scendere, fra 2014 e 2015, di 3.7 punti (un ventesimo di 73.1), scendendo da 133.1 nel 2014 a 129.5 nel 2015. 129.5 è quindi il valore obiettivo del rapporto debito/Pil implicitamente definito dalla regola del FC per l'anno 2015.

Per capire quale sia l'entità della manovra richiesta per raggiungerlo, prima bisogna vedere che cosa farebbe il rapporto in assenza di correzioni.


Sempre secondo le previsioni del Fmi, nel 2015 il debito aumenterebbe a 2148.4 miliardi, e il Pil a 1629.7, per cui il rapporto scenderebbe comunque a 131.8 (da 133.1). Questa diminuzione tendenziale è però di soli 1.3 punti, mentre il FC richiede una diminuzione di 3.7 per arrivare al valore obiettivo del rapporto, pari a 129.5. Se immaginiamo che il Pil del 2015 non sia toccato da eventuali manovre, per raggiungere l'obiettivo in termini di rapporto bisognerà ritoccare al ribasso lo stock di debito di "soli" 38.4 miliardi di euro (con una manovra restrittiva sul deficit, o vendendo le famose caserme).

Ovviamente tutto questo ragionamento si basa su due punti cruciali: la correttezza degli scenari previsionali (non mi è molto chiaro in che modo questi vengano costruiti dalla Commissione Europea, ma lo si può studiare), e l'ipotesi eroica che una correzione di alcune decine di miliardi, se apportata via deficit, lasci invariato il Pil!

Questa seconda ipotesi è particolarmente balorda, perché presuppone un moltiplicatore pari a zero. Dato che il moltiplicatore zero non è, probabilmente il Pil crescerà di meno rispetto allo scenario tendenziale, e quindi la correzione potrebbe essere inutile (il solito cane che si morde la coda). Tuttavia, per capire con una certa precisione cosa succede al Pil se fai una "manovra" da 30 miliardi, ci vuole un modello econometrico. Non so se i grigi Eichmann di Bruxelles ne dispongano, e non credo che i pochi modelli che girano per l’Italia vengano usati. Col vostro contributo presto a/simmetrie ne avrà uno, e lo userà per effettuare delle valutazioni corrette dell’impatto del Fiscal compact sull’economia italiana. Proverò a portarvi qualche numero il 12 aprile. 

Nel frattempo auguro a voi (e all’on. Boccia) sogni d’oro.


(...ah, naturalmente all'asta del Fiscal compact è facile trovare chi offra di meno, ma molto molto di meno... Domani, se avanza tempo, andiamo a vedere se ci conviene accettare questa offerta. Intanto studiatevi il controfattuale semplice, così vi abituate a ragionare da economisti. Vi servirà quando avremo un modello tutto per noi!)




 

Rast (2)

$
0
0
...contro lo stress, un'oliatina ai flauti, che a luglio mi toccano due concerti di Scarlatti (Alessandro) in Francia. Quello Scarlatti che Quantz andò a trovare, anche se non c'era l'euro, e nemmeno Ryan Air. Rivoglio la mia Europa e l'avrò, alla faccia di Micossi, Monti, Merkel e altre "M" assortite (senza trascurare il resto dell'alfabeto).

E ora faccio lezione a Uga...

Good morning Donald!

$
0
0
...e ogni mattina la mia giornata si apre con il caro ricordo di un amico prematuramente scomparso.

All'apparir del vero
tu, papero, cadesti...





(e a proposito di amici scomparsi, chissà se Giulietto Chiesa è contento ora che l'euro che a lui tanto piace ha portato in Ucraina i neonazisti al potere. Ah, le finezze della geopolitica... Io che son uomo grosso e sanza lettere non arriverò mai ad afferrarle...)

Dio c'è! (6)

$
0
0
La giornata, iniziata bene come tutte le altre, continua meglio. Mentre assisitiamo contriti (si fa per dire) all'inverecondo scompiglio delle fila euriste (inclusi gatekeeper di varia natura), non dimentichiamo che il lavoro da fare è tanto. Scusate: mi ci rimetto, dopo questa parentesi tanto esilarante quanto irrilevante. Se la son cercata e l'hanno avuta. Io gliel'avevo detto: l'euro non è di sinistra...

Vorrei parlarvi di tante cose, ma mi tocca scrivere tante lettere. Del nostro prossimo incontro sarà un po' difficile non parlarne...

Renzie e Priapo

$
0
0
(tanto ormai le lettrici ce le siamo giocate con il nostro sporco sessismo, e allora andiamo fino in fondo...)

Nicola Branca ha lasciato un nuovo commento sul tuo post "Good morning Donald!":

Su Renzi non sarei ottimista come lei.
Oggi mia moglie stava ascoltando Renzi su Rainews ed era affascinata dalla sua favella sciolta. Ne commentava l'eloquio dicendo: " queste sono doti di natura, ecc. ecc.".
Ciò mi preoccupa molto. Dovete sapere che mia moglie era una elettrice di Berlusconi della prima, seconda e terza ora. Ha capito la fregatura solo alla quarta ora.
Se Keynes ha ragione, al concorso di bellezza per vincere, non devo votare quella che più mi piace, ma devo indovinare quella che gli altri riterranno più bella.
Ora io sono molto preoccupato dell'ammirazione che mia moglie ha per Renzi. Non sono geloso, abbiamo una certa età. Se però ad indovinare è mia moglie, siamo nei guai.


Postato da Nicola Branca in Goofynomics alle 19 marzo 2014 18:09




Ora tutto ciò è Eros, non Logos. Non nego alla femina il diritto ch'ella "prediliga li giovini, come quelli che sono li più feroci" (Machiavelli, Il Principe), cioè i più aggressivi sessualmente; ciò è suo diritto e anzi dirò suo dovere. Non nego che la Patria chieda alle femine di adempiere al loro dovere verso la Patria che è, soprattutto, quello di lasciarsi fottere. E con larghezza di vedute. Ma "li giovini" se li portino a letto e non pretendano acclamarli prefetti e ministri alla direzione d'un paese. E poi la femina adempia ai suoi obblighi e alle sue inclinazioni e non stia a romper le tasche con codesta ninfomania politica, che è cosa ìnzita. La politica non è fatta per la vagina: per la vagina c'è il su' tampone appositamente conformato per lei dall'Eterno Fattore e l'è il toccasana dei toccasana; quando non è impestato, s'intende. Talune gorgheggiavano e nitrivano gargarizzandosi istericamente di "Patria" , talatre di "'nghiltera deve scontare i suoi delitti".

Questi accenni denunciano il mio pensiero: Eros nelle sue forme inconscie e animalesche, ne' suoi aspetti infimi, e non ne' sublimati e ingentiliti, ha dominato la tragica scena. Vent'anni. Logos è stato buttato via di scena dalla Bassaride perché inetto a colmare la sua pruriginosa necessità. Ma la funzione di Logos non è quella di soddisfare alle vagine, ma di predisporre l'andamento generale del laborioso incedere umano. Tutte le grandi e opranti collettività della storia e direi della biologia non affidano la gestione del proprio travaglio a' giovani, ma a' maturi ed esperti, o, se volete, meno immaturi o meno inesperti. La signoria veneta e la repubblica romana non erano governate da venticinquenni. Né li principi della Chiesa vestono la porpora a diciott'anni: anche se il primo de' due alti prelati Borromeo ha potuto vestirla a ventuno per i buoni uffici della Gloriosa Memoria di Pio Quarto dei Medici di Marignano (Pius Pontifex Quartus Medices Mediolanensis) che era fratello di sua madre: cioè s'aiutarono, come avviene, di zio Papa e nepote: anche Giovanni di Lorenzo de' Medici di Toscana (Lorenzo di Piero il Gottoso) la vestì a 4 di età sua. La edilità, la prima del "cursus honorum" era incarico di relativamente piccola responsabilità rispetto alla pretura e al consolato susseguenti. La propretura e il proconsolato, cioè il diretto governo delle province, erano affidati a maturi, anche se l'impazienza delle "nuove generazioni" cioè delle nuove ondate di appetenti, poteva muovere una seria e dannosa concorrenza ai già cotti dalla vita.

Il giovane ha da prepararsi nella disciplina (da "discere": in latini "disciplina" significa apprendimento teorica) e nella pratica (usus) ("usus ac disciplina, quam a nobis accepissent" - Cesare) famigliare e scolastica da prima, e poi militare e civile; negli uffici specifici, nelle carriere scientifiche. Voi, lo vedo, mi dite, con animo attento a compiti ben determinati e non con la bocca protesa verso generici slogans che queste cose sono superflue da notare e ben sottintese al discorso: eppure il costume della cricca le ha sistematicamente ignorate. Fare del giovane italiano una spia e uno sbirro, paroloni in bocca e coltello alla cintola: e della spia e dello sbirro un prefetto e un ministro: paroloni in bocca e coltello alla cintola, questa è stata, nella realtà, la pratica politica ed etica della baldanzosa camorra.

Tuttociò è turpe Eros, non Logos: è corsa precipite verso una preda di polli e di luganeghini, appesi in fondo al palo sul mare, al molo come nella sagra di Forte dei Marmi, con capitombolo a panciarotta nel mare. Così come nella tragica sagra nostra non si verifica un meditato e premeditato guardare alle fortune fraterne che si richiede a chi opera in sommo alla "gerarchia": sguardo che, negli spiriti più alti, è sempre commisto d'una certa generosa tristezza direi d'una materna e carezzante malinconia, come il presciente sguardo delle Madonne verso la Croce futura. E il futuro non è fatto di imparaticci istrombazzati a vanvera o di appagate libidini, ma è una laboriosa, dolorosa creazione del nostro spirito che si macera e si sublima nelle buone opere.

E chi comanda o richiede il sacrificio agli altri, ha da sacrificarsi per primo: se non nel senso letterale di offrirsi primìpilo allo strale nemico, almeno però nel senso di costruire e vivere dentro di sé l'angoscia, lo sforzo, la verità vera della battaglia. Il solo generale ammissibile è colui che suda sangue.



(...vi risparmio il resto, tanto lo conoscete, e chi non conosce lo googlerà, e saprà chi l'ha scritto. L'ha scritto uno che pensava di essere sulla riva giusta dell'Isonzo e invece era su quella sbagliata, per tutta una serie di motivi che presto torneranno di tragica attualità - prima di ascoltare come i giornali radio di regime raccontano l'Ucraina non ero preoccupato, ora sono preoccupatissimo.

Certo, lo sapete, sono bastardo e evidentemente volevo scatenare un flame maschietti contro femminucce. Sono sicuro di esserci riuscito dato che, proprio in virtù della parità, le femminucce abboccheranno alla provocazione. Aspetto Adriana, Nat, Emanuela, Silvia, Chiara ecc. Rosanna no - ma a lei dedicherò apposito post. Ora però non soffermatevi troppo sul discorso della vagina. Ci son tanti iscritti all'anagrafe di sesso maschile che ne posseggono una metaforica, che hanno abdicato al Logos. Il problema non è anatomico o endocrino, anche se io ricordo, e voi ricorderete, quelle che si sdilinquivano per Craxi, e quelle che si sdilinquivano per il Berlu, che poi, come il nostro lettore ci ricorda e ci dimostra, sono quelle che si sdilinquiscono per il Renzie.

Sdilinquirsi.

Questo è il problema.

Il Logos è fatica, è torbida e tarda sintesi, come diceva sempre lui, e non è democratico, oh, no che non lo è! C'è una metaforica vagina collettiva, quella della folla, della moltitudine, della maggioranza - che non sono il follo, il moltitudino, il maggioranzo - ed è lì che i simpatici priapetti de' quartiere, ultimo quello da Rignano sull'Arno, affondano il loro pugnale di latta. Mala tempora currunt...

E ora, gentili lettrici, scatenate l'inferno. Io, che non ho nulla da comandarvi, che non ho altro sacrificio da chiedervi che quello di leggere me, o gli antiqui homini che per loro humanità mi rispondono, anche oggi ho sudato sangue. In cambio ho avuto il solito pacchetto di insulti, dai soliti fuuuuurbi, dai soliti espertoni. Ci si abitua a tutto, vi assicuro. Litigate voi, che ne avete ancora voglia!


Domani sarò a TgCom24 alle 9:30. È arrivata l'estate e non ho nemmeno uno straccetto da mettermi addosso...)


(Nicola, io ho sudato sangue tutto il giorno, e quindi ti ordino di leggere questa bella pagina di un militare italiano a tua moglie, e di darle un casto bacio da parte mia. Il matrimonialista te lo paghiamo col crowd funding: non è mai troppo tardi!)


(che poi, come sapete, le macchie di sangue vanno lavate in acqua fredda... Qualis casalinga pereo...)


Addendum QED del 20/3/2014: questo nemmeno sa qual è il quadro normativo nel quale dovrebbe muoversi. Ma di cosa parla? Il 3% è anacronistico!?

Comunicazzioni di servizzio

$
0
0
Oggi me ne sono andato a TgCom24 con un tassista che era una vera sagoma. Vorrei raccontarvi la metà di quello che mi è raccontato, e poi potrei chiudere il blog: ci sarebbe da ridere per i prossimi cinquant'anni. Ma, purtroppo, la dura realtà mi impone compiti meno dilettevoli.

In extremis vi segnalo questo dibattito, al quale sto andando (15:30, Auditorium di via Rieti 11... A proposito, fammi vedere dove sta... Ah, sta vicino, meglio...).

Poi, cosa più importante, volevo parlarvi del convegno del 12, con alcune precisazioni che mi avete chiesto, e altre che non mi avete chiesto.

1) Ci sarà lo streaming (e ovviamente è gratis)! Al momento non sono in grado di dirvi il link, verrà comunicato come al solito via blog o Twitter. Non c'è bisogno di iscriversi a Twitter, basta controllare qui prima dell'inizio dell'evento.

2) Ci sarà una baby sitter.

3) Ho trovato un sostegno che mi ha permesso di non far pagare di più i ritardatari. Meno male, perché il biglietto già costa molto. Comunque, spero di potervi offrire di più (non potendo farvi pagare di meno). Ci sto lavorando. Occhio però perché fra pochi giorni partiamo con la campagna sui media tradizionali, quindi se pensate di volerci essere... seguite il mercato.

4) Il titolo dell'evento è cambiato e il nuovo è qui. Ho lavorato tre giorni con quattro persone e alla fine ci è venuto questo: più esplicito, più aderente alla realtà. L'evento propone e discute un blueprint per l'eventuale uscita dall'euro. Eventuale nel senso che eventually avverrà, quindi meglio gestire che subire (cosa che i politici che discutono del 3% dopo aver votato lo 0% evidentemente non possono arrivare a capire).

5) Come avrete capito da quanto ci siamo detti sopra, con il vostro contributo e in conformità con quanto vi avevo detto in sede di rendicontazione sono riuscito a metter su un ufficio stampa.

Sono due donne (sono filogino, come sapete) che stanno dando un aiuto eroico, perché l'evento, nell'impostazione che ero stato costretto a dargli da una serie di sfortunati eventi (se semo capiti), presentava caratteristiche che lo rendevano poco appealing per la stampa tradizionale. Ma ora il nostro Palazzo d'inverno è lei, la nostra amica stampa, quella che periodicamente rinsalda la nostra fede nell'Altissimo. Che l'evento sia di sabato è un problema per i giornalisti, ma di questo me ne infischio perché se fosse di giorno lavorativo sarebbe un problema per voi. Che il titolo fosse "moscio" era altresì un problema, ma era stata una scelta obbligata per motivi che è inutile richiamare e ora abbiamo rimediato. Che non ci sia la "notizia"... be', stiamo lavorando anche su questo. Ma non chiederò a nessuno di voi di darsi fuoco, beninteso. "Er gesto eclatante" lo lasciamo ai mille ciuchi che corrono meno di un cavallo, lo lasciamo a chi non crede nella forza delle idee e della parola, del Logos (vedi sopra).

La famiglia cresce, e lo spirito deve sempre essere quello del daje a ride, la famosa dajenomics, come l'ha ribattezzata Riccardo Puglisi (presente all'evento). È l'unica cosa che ci garantisce che comunque vada sarà un successo. Raccolgo la vostra disperazione e la vostra stanchezza, ogni santo giorno che Dio mette in terra. Sono un privilegiato e mi è facile esortare gli altri a perseverare. Lo so. Ma questo dobbiamo fare per i nostri figli e anche, guarda un po', per i nostri nonni. Se non ce la fate più, venite qui a dirlo e sarete ascoltati. Ma non dite che gli altri stanno vincendo, perché non è così. Dite che non ce la fate più. Non ce la faccio più nemmeno io. Ma non voglio dargliela vinta, capite? Mamma mi ha fatto testardo.

Torno a sudare sangue...

Non dargliela vinta

$
0
0
Alessandro Ale ha lasciato un nuovo commento sul tuo post "Comunicazzioni di servizzio":

No, non dargliela vinta e, comunque vada a finire, non finirò mai di ringraziarla per aver almeno ridato dignità al nostro paese.


Da uomo con la sinistra nell'anima, ma che da vent'anni non ha mai votato a sinistra, capisco benissimo le sue battaglie contro l'ipocrisia.

Neppure noi si molla, ma qui sta andando sempre peggio; da lunedì, dopo 22 anni, per la prima volta sarò ufficialmente disoccupato.... no, non va affatto bene.... e dopo gli ultimi 5 anni passati col salario in costante svalutazione.
 

Ma mi rimane la consapevolezza di aver imparato un mestiere che (forse) mi potrebbe ancora permettere un altro salario da qualche altra parte, anche se ulteriormente svalutato.
 

Ma anche il resto peggiora, mia nipote ha dovuto lasciare l'accademia delle Belle Arti per mancanza di soldi, anche se a casa continua lo stesso a dipingere dei quadri stupendi.... non mollo sopratutto per i suoi quadri.... anche se non sta andandi affatto bene.... l'altra nipote è emigrata ad Edimburgo e forse li troverà finalmente la luce in fondo al tunnel; qui da noi solo treni in corsa.

OK, dobbiamo esse carini e coccolosi in tuo rispetto, e non dobbiamo mollare, ma ai giornalisti, posso mollargli almeno una rumorosa pernacchia?

La realta' ci consiglia che per far cadere questa dittatura ci vorranno un po di anni oppure un tremendo shock, non so se continuare ad aspettare oppure augurarmi la seconda ipotesi, ma intanto qui non sta andando affatto bene.. ma, malgrado noi, arriveremo e non molleremo.

Ancora grazie.

Postato da Alessandro Ale in Goofynomics alle 20 marzo 2014 21:23




Prego. Non potevo farne a meno. Se avessi potuto, lo avrei fatto. I giornalisti lasciali stare. Fanno il loro lavoro. Lasciali a me. Mea est ultio. Ho disperatamente voluto fare un lavoro inutile, il musicista, essere inutile. Ma il senso di colpa verso la mia famiglia mi ha spinto a diplomarmi in conservatorio dopo esser diventato associato (ti rendi conto?). E molti dei miei insegnanti in conservatorio avevano meno dischi di me, come del resto avevano meno pubblicazioni internazionali di me alcuni di quelli che mi hanno fatto associato.

Allora, se vuoi fare un regalo a tua nipote, dille di fottersene di quello che pensano gli altri, come l'Italia dovrebbe fottersene di quello che pensa Barroso, e dille di credere in se stessa, e di credere in quello che ama (e dille di amare se stessa: prima caritas incipit ab ego). Poi magari non andrà bene. Ma almeno sarà stata libera.

Se avessi creduto in me stesso, paradossalmente, sarei un piddino. Farei una vita di merda, ogni notte in un letto diverso, in una città diversa, prova, concerto, concerto, prova. Ho fatto anche questo, lo so, so com'è. So com'è la vita che avrei voluto fare, perché mi è capitato di farla quando la mia vita era già un'altra. Me ne son successe di cose strane! Se avessi fatto la vita che volevo fare, penserei, ne son certo, che il povero Priapetto di Rignano sull'Arno ci salverà, perché è gggiovane (o roba simile).

Allora insegna anche questo a tua nipote: che nella vita nessun tempo è perso, nessuna strada è sbagliata, se l'hai scelta tu. La strada dell'euro non ci porta nel posto giusto non tanto perché sia sbagliata, quanto perché non l'abbiamo scelta noi. Spiega a tua nipote che ci sono errori, reticenze, che sul momento rimpiangi, ma che possono salvarti letteralmente la vita. Spiegale che quella storia che uno può essere un grande peccatore, ma poi, in articulo mortis, confessandosi, accedere al Purgatorio, un senso ce l'ha. E il senso è appunto che noi non sappiamo quanto stiamo andando, quanto stiamo facendo su questa Terra.

La risposta è dentro di noi, ma è sbagliata.

Il che, da millenni, non viene ritenuto un motivo sufficiente per non porsi la domanda.


(...se poi tua nipote non vuole starti a sentire, pensa che in fondo potrebbe anche aver ragione lei. Per quanto riguarda la tua condizione di persona in cerca di occupazione, come sai, ci sto lavorando...)

(P.S.: deludo i fan del post tecnico, e me ne spiaccio. Ma sapete, la tecnica per me è un lavoro. Toujours perdrix...)

(...ah, a proposito: grazie).

Quick post: Padova e modello

$
0
0
Domani ci si vede a Padova. Oggi ho lavorato sette ore con Christian a riordinare il dataset del modello di a/simmetrie. Mi è passata davanti agli occhi l'infelice storia italiana dal 1960 a oggi. Un bagno di sangue fra sito Istat e sito Ocse, aggiornando un modello che non usavo più da almeno sette anni. Ma la settimana prossima cominceremo a preparare gli scenari che vi presenteremo il 12 aprile. Una fatica bestiale, ma abbiamo agganciato al modello il dataset della mia tesi di dottorato (fabbisogno e debito pubblico italiano dal 1960 a domani), anche se resta da agganciare il blocco della domanda estera. Erano mesi che non mi divertivo così.

Ora però sono un svuotato e me ne vado a letto. La valigia la faccio domattina...


(...alla gentile ammiratrice che ieri mi ha portato le paste, confesso che, non per paranoia, ma per dieta, le ho fatte mangiare quasi tutte non al gatto, ma ai figli. Io mi sono riservato uno spicchietto. Loro sono vivi, io sinceramente non saprei. Digito ergo sum...)
Viewing all 2375 articles
Browse latest View live